Oh qu’il est solitaire le chemin qui mène à toi.
Pavé d’embuches et sans possibilités de retour
Mais la quête d’une vie libre de conditionnement
L’expérience de l’amour véritable
Ne valent-elles pas tous les prix?
Même s’il faut en mourir…
Amour, montre moi ton visage.
Pas celui qui me demande de te posséder, de t’offrir ou de te recevoir en cadeaux
Pas celui qui dit « j’ai besoin de toi »
Pas celui qui demande d’être mérité
Pas celui qui conditionne
Mais Celui qui est, celui qui nait avec la conscience,
celui qu’on est par essence
Ou celui qu’on REdevient.
Je ne dirai plus jamais « je t’aime. »
Cette phrase devenue une contradiction en soi.
Centré sur l’objet de notre convoitise, centré sur notre égo,
On confine l’amour dans les limites de nos perceptions, de nos possibilités, de notre imaginaire.
Je t’imagine Air
L’air qui est libre et qui laisse libre
Celui qui s’infiltre en nous sans efforts
Celui qui est une évidence et conditionne notre existence.
Celui qu’on ne ressent pas le besoin d’expliquer
De qualifier, quantifier, posséder.
On le vit, on en fait l’experience sous toutes ses formes.
Intense? doux? violent? discret, déstabilisant? Neutre?
Qu’importe.
Il est et c’est tout ce qui compte.
Rachel-Diane
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